Comment ca fonctionne ?

Chaque Accordeur met à la disposition des autres ses compétences et savoir-faire sous la forme d’offres de services. Des conseils pour cuisiner, la restauration de meubles, l’apprentissage de sports, etc…

 

Chaque offre apparaît sur la page web de l’Accorderie locale où la personne est devenue membre et dans un annuaire papier pour les Accordeurs qui n’ont pas accès à Internet. Dans l’espace membre et l’annuaire, les Accordeurs ont accès aux coordonnées des personnes qui offrent les services. Ils peuvent donc entrer en contact directement avec celles-ci pour s’entendre sur le service désiré et le moment de l’échange.

 

Chaque échange de services est comptabilisé dans une banque de temps, selon le principe « une heure de service rendu vaut une heure de service reçu », quels que soient le service rendu et les compétences exigées.

Tous les services sont mis sur un même pied d’égalité.

 

Dans la banque de temps, chaque Accordeur dispose d’un compte temps où sont inscrites les heures données et reçues. La comptabilité se fait à partir de chèques temps. Lorsqu’une personne devient Accordeur, 15 heures sont déposées dans son compte, ce qui lui permet d’échanger des services immédiatement.

Pour en savoir plus :

« Le temps, une richesse » (2012) – Film d’une dizaine de minutes qui permet de plonger au cœur d’une accorderie.

L’Accorderie: « Le temps, une richesse » from Réseau Accorderie.ca on Vimeo.

LES PRINCIPES DE BASE

1) Une heure de service rendu vaut une heure de service reçu

 

Le principe de fonctionnement de base d’une Accorderie est qu’une heure de service rendu vaut une heure de service reçu, quels que soient la nature, la complexité ou l’effort reliés au service échangé. De l’aide pour faire le ménage vaut autant que du dépannage informatique, de la correction de textes, de la couture ou des conseils en décoration. L’échange de services repose sur un rapport égalitaire.

 

2) L’échange repose sur le temps et non l’argent

 

La monnaie d’échange d’une Accorderie, c’est le temps et non l’euro. Le seul moment où l’argent entre en ligne de compte, c’est pour rembourser les dépenses liées à un service rendu. Par exemple, c’est l’Accordeur qui demande de l’aide pour peindre son logement qui doit fournir la peinture.

 

3) Équilibre dans les échanges

 

L’adhésion à une Accorderie implique, de la part de chaque Accordeur, une obligation morale vis-à-vis du groupe et une aptitude réelle à rendre service. Il est essentiel que chaque Accordeur s’engage à participer aux échanges, par des offres et par des demandes, afin de garantir la survie du système. Un équilibre est nécessaire afin de rester dans l’optique de l’échange.

 

4) De l’échange et non du bénévolat

 

Dans une Accorderie, le seul bénévolat est celui de la participation aux réunions du conseil d’administration. Participer à un comité de travail ou accomplir une tâche technique pour l’Accorderie est considéré comme un service rendu. Chaque Accordeur est rémunéré, pour le temps offert, par des heures qu’il pourra utiliser à son tour pour recevoir un autre service.

 

5) Prise en charge de l’organisme par les Accordeurs

 

L’animation de l’échange de services et l’organisation des activités d’échange sont sous la responsabilité individuelle et collective de tous les Accordeurs. Une Accorderie ne saurait fonctionner sans la participation des Accordeurs, contre rémunération en temps bien entendu.

 

 

 

DE L’ÉCHANGE DE SERVICES À TROIS NIVEAUX

 

Premier niveau : l’échange individuel

 

La raison d’être d’une Accorderie, c’est le développement de l’échange de services de type individuel afin de rendre possible des échanges à partir des compétences, des talents et des savoir-faire de chaque Accordeur. L’échange de type individuel peut se faire entre deux Accordeurs ou entre un Accordeur et un petit groupe d’Accordeurs. Le temps échangé est inscrit directement du compte d’un Accordeur à un ou plusieurs autres comptes d’Accordeurs.

 

Deuxième niveau : les activités collectives d’échange

 

Les activités collectives d’échange sont des services d’intérêt « général » qui s’adressent à l’ensemble des Accordeurs. Ces activités collectives d’échange peuvent concerner simultanément plusieurs Accordeurs et plusieurs échanges. Ce qui les caractérise, c’est que L’Accorderie sert d’intermédiaire, c’est-à-dire qu’elle reçoit des heures et en débourse pour le service offert.

Ces activités collectives d’échange peuvent prendre différentes formes (ex : un groupe d’achats).

 

Troisième niveau : l’échange associatif

 

L’échange de type associatif a pour objectif de faire fonctionner une Accorderie en s’appuyant sur les services offerts par les Accordeurs. Elle rémunère chacun d’entre eux avec du temps dès qu’il y a participation à l’organisation et au fonctionnement d’une Accorderie ou à ses activités courantes. Dans l’échange associatif, l’Accorderie est toujours l’acheteur.

Modifier