Notre Histoire !

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La Moselle est l’un des 83 départements créés par l’Assemblée constituante, le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789. Elle connait de nombreuses rectifications de ses frontières jusqu’en 1815. À cette époque, le département se divise en quatre arrondissements :
Metz, Briey, Sarreguemines et Thionville.

Le 18 mai 1871, à la suite du traité de Francfort, l’Empire allemand en annexe la plus grande partie, avec une portion de la Meurthe et des Vosges, ainsi que l’Alsace, constituant le Reichsland Alsace-Lorraine avec Strasbourg pour chef-lieu. De la Moselle, seul l’arrondissement de Briey reste français. Il est rattaché au département de la Meurthe, qui devient de fait la Meurthe-et-Moselle. Durant l’annexion, la Moselle prend le nom de Bezirk Lothringen, l’arrondissement de Metz-Ville devient le Stadtkreis Metz, et celui de Metz-Campagne le Landkreis Metz, et de nouveaux arrondissements sont créés.

Lors de la Première Guerre mondiale, les Mosellans sont incorporés dans l’armée allemande.

Cela explique d’ailleurs pourquoi les monuments aux morts des territoires annexés portent l’inscription « À nos morts » et non celle « Morts pour la France », que l’on trouve partout ailleurs.

Entre l’armistice du 11 novembre 1918 et la promulgation du traité de Versailles le 10 janvier 1920, la Moselle a été juridiquement un territoire sous occupation de l’armée française.

Lors de la rétrocession officielle de l’Alsace-Lorraine à la France on ne reconstitue pas les anciens départements, on conserve les anciens arrondissements du Bezirk Lothringen, à savoir ceux de :
Boulay-Moselle, Forbach, Metz, Sarreguemines et Thionville.
auxquels on ajoute ceux de Château-Salins et Sarrebourg, jadis du ressort de la Meurthe, dont l’ensemble forme le département de la Moselle. Quant à la Meurthe-et-Moselle elle conserve l’arrondissement de Briey.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, en dépit de l’armistice du 22 juin 1940, la Moselle est à nouveau annexée, illégalement et sans préavis, dans le mois qui suit, par l’Allemagne nazie. Elle est intégrée au Gau Westmark, comprenant la Sarre et la Rhénanie-Palatinat avec Sarrebruck pour chef-lieu.
Cependant, l’importance de la population francophone amène le Gauleiter Bürckel à procéder à des expulsions massives vers la France. L’évêque de Metz, Joseph-Jean Heintz, en fait d’ailleurs les frais. Par ailleurs, les Mosellans sont incorporés de force dans l’armée allemande, à partir de 1942 (c.f. Malgré-nous), et plus de dix mille sont transférés en 1943 vers l’Allemagne nazie.
Parallèlement, des groupes organisés de résistance se développent (exp. Groupe Mario, Groupe Derhan). La Moselle est libérée entre septembre 1944 et mars 1945.

Les dix communes de la vallée de la Fensch
sont Algrange, Fameck, Florange, Hayange, Knutange, Neufchef, Nilvange, Ranguevaux, Serémange-Erzange et Uckange. Il faut ajouter la ville de Fontoy où la Fensch prend historiquement sa source. En raison de la terminaison des noms de villes, on l’appelle parfois vallée des anges.
Dans la région, elle était également nommée la vallée de la consanguinité ; ce, en raison d’une très forte concentration de personnes issues d’une même ville d’Italie – aux liens familiaux étroits et dotées d’un physique particulier – lors du boom sidérurgique de la ville au début du vingtième siècle.
Cet appellation reste néanmoins péjorative, principalement utilisée à l’époque par des français, dédaigneux de l’arrivée massive d’Italiens en provenance des Abruzzes, au Nord de la capitale Italienne.
Des suites de la seconde guerre mondiale, ces populations n’ont trouvé d’autre alternatives que de profiter du boum industriel Lorrain, moteur de l’économie française au même titre de la région de Saint Etienne ayant elle aussi contribué à l’expansion du secteur de la manufacture d’acier, toutefois rejointe en plus faible dose par la main-d’œuvre italienne.
Ces villages ouvriers se composent de divers logements, en fonction de la classe socio-professionnelle de l’employé à l’époque. Les ouvriers de l’usine étaient donc logés le long de la Fensch, au plus près des installations, quand les ingénieurs étaient plus haut, surplombant en quelque sorte la vallée.

• Superficie : 6 216 km² – 66e rang français
• Forêts : 28 % ; zones agricoles : 50 %
• Point culminant : 986 mètres au Gross Mann – 45e rang français
• Population totale : 1 045 146 hab. (2009) – 20e rang français
• Densité : 168 hab./km² – 26e rang français
• Urbanisation : 75%
• PIB/hab. : 19 235 €
• Chômage : 9,4% (2012)