Qui sommes nous ?

L’histoire de l’Accorderie de Romans…

L’Accorderie de Romans a vu le jour grâce à l’implication d’un collectif d’habitant-e-s romanais-e-s ! L’association porteuse du projet, Au Temps Partagé, a été créée en janvier 2014 pour mettre en place les conditions nécessaires à la création d’une Accorderie dans la ville de Romans. C’est désormais chose faite !

En effet, depuis décembre 2014, elle a ouvert ses portes et vous accueille chaleureusement dans ses locaux situés actuellement dans la Maison de Quartier Saint Nicolas (14 rue du chapitre)

La mission

L’accorderie a pour mission de créer des liens entre des personnes d’âges, de classes sociales, de nationalités et de sexes différents. La richesse de cette association repose sur des valeurs de solidarités, des valeurs d’égalité, de reconnaissance de compétences et de talents de tous les citoyennes et citoyens qui deviennent accordeur-e-s.

Son but est donc de créer un système d’échange de services entre particuliers (les accordeur-e-s)

Le fonctionnement

En signant la Charte des Accorderies, une nouvelle Accorderie s’engage à respecter les 5 principes et valeurs fondatrices de l’Accorderie :
1. Une heure donnée = une heure reçue
Le principe de fonctionnement de base d’une Accorderie est qu’une heure de service rendu vaut une heure de service reçu, quels que soient la nature, la complexité ou l’effort reliés au service échangé. L’aide ménagère vaut autant que le dépannage informatique, la correction de textes, ou des conseils en décoration. L’échange de services repose sur un rapport égalitaire.
2. Le temps comme monnaie d’échange
La monnaie d’échange d’une Accorderie, c’est le temps et non l’euro. Le seul moment où l’argent entre en ligne de compte, c’est lorsqu’il s’agit de rembourser les dépenses liées à un service rendu. Par exemple, c’est à l’Accordeur qui demande de l’aide pour peindre son logement de fournir la peinture.
3. Équilibre dans les échanges
L’adhésion à une Accorderie implique, de la part de chaque Accordeur, une obligation morale visà-vis du groupe et une aptitude réelle à rendre service. Il est essentiel que chaque Accordeur s’engage à participer aux échanges, par des offres et des demandes, afin de garantir le bon fonctionnement du système.
4. De l’échange et non du bénévolat
Dans une Accorderie, le seul bénévolat est celui de la participation aux réunions du conseil d’administration. S’impliquer dans un comité de travail ou accomplir une tâche technique pour l’Accorderie est considéré comme un service rendu. Chaque Accordeur est rémunéré, pour le temps passé, par des heures qu’il pourra utiliser à son tour pour recevoir un autre service.
5. Prise en charge de l’organisme par les Accordeurs
L’animation et l’organisation des activités d’échange se trouvent sous la responsabilité individuelle et collective de tous les Accordeurs. Une Accorderie ne saurait fonctionner sans la participation des Accordeurs, contre rémunération en temps bien entendu.
Facteur d’un mieux-vivre ensemble, l’Accorderie promeut une autre idée de l’économie, plus solidaire et plus humaine. Innovant, son modèle permet de lutter contre l’isolement, et de constituer de multiples réseaux d’entraide.

Paroles d’accordeur-e-s:

« Après quelques mois de « mise à la retraite » je me sentais inutile et exclue. Suite à mon adhésion à l’accorderie et pour proposer mes services, j’ai réfléchi à mes connaissances et mes savoirs. Cela m’a permise de prendre conscience de ce que je pouvais offrir. J’ai aussi expérimenté des demandes et je me suis sentie « exister ».

Aujourd’hui accordeuse, je peux participer à des réunions, commissions, tenir la permanence. Cela me permet aussi de créer du lien, d’être à nouveau « active »et intégrée dans notre société. »

Jeanine

Ils nous soutiennent

Le Conseil Régional de Rhône-Alpes

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La Caisse d’Allocations Familiales de la Drôme

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La Caisse des Dépôts et consignations

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La fondation MACIF

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